Même les plus puissants commencent à douter. Après 100 jours d’un second mandat Trump marqué par une offensive tarifaire tous azimuts, les grandes entreprises américaines — et leurs PDG — sortent du silence.
Ce n’est plus seulement une guerre commerciale : c’est une guerre contre la stabilité économique.
Dans La reddition graduelle d’une guerre perdue d’avance, Jean-Philippe Décarie décrit comment les géants de l’automobile et de la finance, séduits au départ par les promesses de déréglementation, se retrouvent aujourd’hui à gérer les contrecoups d’une politique commerciale chaotique. Francis Vailles, dans Make North America Great Again, met en lumière la position délicate du Canada. Et dans Les gros canons commencent à se faire entendre, ce sont les PDG de BlackRock, Whirlpool et Boeing qui sonnent l’alarme.
Ce que disent les chiffres – Mai 2025
- Croissance économique : Le Canada affiche une croissance stable de 2,0 %* prévue pour 2025, malgré les tensions commerciales.
- Inflation : L’inflation est maîtrisée à 1,8 %* en décembre 2024, sous le seuil américain de 2,9 %.
- Investissements étrangers : Le Canada détient le 2e plus haut ratio d’IDE sur le PIB** parmi les pays du G20.
- Québec : Plus de 40 % des ventes fermes** des entreprises soutenues par Investissement Québec en 2024-2025 ont été réalisées hors États-Unis, signe d’une diversification réussie.
- Emploi : Le Canada conserve le taux de croissance de l’emploi le plus élevé du G7*, soutenu par une immigration forte et une économie résiliente.
Conclusion
Ces données confirment que, malgré les turbulences, le Canada — et le Québec en particulier — demeure un terrain fertile pour les investissements.
Mais la prudence reste de mise : les tensions géopolitiques exigent une gestion active et diversifiée des portefeuilles.
Sources :
* www.banqueducanada.ca / ** www.investquebec.com/