À quel âge devrait-on demander sa rente de retraite (RRQ)?
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Régime de rentes du Québec, quand demander sa rente de retraite?

Pour être admissible à la rente de retraite, vous devez être âgé d’au moins 60 ans et avoir suffisamment cotisé au Régime des rentes du Québec.

Résumé du régime des rentes du Québec

En 2019, seulement 1% des femmes et 6,1% des hommes nouvellement retraités recevaient la rente maximale!

Le régime des rentes du Québec est public et obligatoire.

Si vous déclarez plus de 3 500 $ de revenu et que vous avez plus de 18 ans, vous devez cotiser au régime des rentes du Québec obligatoirement.

En 2020, la cotisation maximale était atteinte lorsque vous déclariez 58 700 $ de revenu pour la portion du régime de base.

Une augmentation à long terme de 1 % du taux de cotisation est prévue (augmentation étalée sur une période de 5 ans).

Le régime de base remplace actuellement environ 25% des revenus sur lesquels vous avez cotisé si vous demandez votre rente de retraite à 65 ans.

À partir de 2024, un taux de cotisation supplémentaire de 4 % est prévu pour ceux qui gagnent au-delà de 55 900 $, i.e. entre 55 900 $ et 63 700 $.

Le but étant de financer le taux de remplacement du revenu qui passera graduellement de 25 % à 33,33 %.

Le montant maximum recevable était de 1 208,26 $ par mois à 65 ans en 2021.

Facteurs à considérer pour savoir quand réclamer sa rente du Québec.

L’espérance de vie et l’inflation.

L’espérance de vie augmente d’année en année, saviez-vous que votre espérance de vie à la naissance chez l’homme est de 79,9 ans et chez la femme de 84 ans ?

Saviez-vous que si vous traversez la barre de vos 65 ans, votre espérance de vie augmente ? En effet, chez l’homme, elle passe à 84,3 ans et chez la femme elle passe à 87,1 ans.

Prenons l’exemple d’une femme qui a débuté sa carrière à l’âge de 23 ans et qui prend sa retraite à 55 ans. Au final, elle pourrait passer autant de temps à la retraite (87 – 55 = 32 ans) qu’à sa période de vie active (55 – 23 = 32 ans).

La plupart des experts s’entendent pour dire que bon nombre d’individus devraient attendre jusqu’à 70 ans avant de réclamer leurs rentes du Régime des rentes du Québec (RRQ).

En planification financière, il n’y a pas de réponse parfaite. C’est souvent du cas par cas. D’ailleurs, vous avez 25 % de probabilité d’être encore en vie à 95 ans!

Considérer l’inflation avant de demander sa rente de retraite

Vous vous dites peut-être que vous « n’avez qu’une vie à vivre, aussi bien en profiter pendant que nous sommes en santé ». En effet, cette affirmation peut influencer votre décision de demander votre rente de retraite à 60 ans, à 65 ans ou à 70 ans.

Toutefois, vous devez tenir compte d’un facteur déterminant : l’inflation. Il s’agit ici de la hausse générale des prix.

Le problème du retraité typique : il fait face à une inflation faible, mais constante et seulement certains de ses revenus sont indexés. Quelle source de revenu est indexée? Vous devez le savoir avant de prendre votre retraite.

Vous l’aurez deviné, la Régie des rentes du Québec est indexée à l’inflation. Ne négligez pas cet aspect, puisqu’il doit impérativement être considéré lors de votre planification de retraite. La RRQ est donc un revenu fiable, sécuritaire et indexé.

Réclamer sa rente de retraite avant 65 ans.

Dans le cas où vous demandez votre rente avant l’âge officiel établi à 65 ans, le facteur d’ajustement demeurera à 0,5 % par mois pour une personne qui reçoit une rente très faible, mais il atteindra jusqu’à un maximum de 0,6 % pour une personne qui reçoit la rente maximale. Donc, une diminution variant entre 30 % et 36 %.

Par contre, l’inverse est aussi vrai et peut être davantage payant.

Si vous avez 65 ans ou plus, la rente sera augmentée de 0,7 % pour chaque mois écoulé depuis votre 65eanniversaire jusqu’à un maximum de 42 % à 70 ans.

Depuis la modification de ces pourcentages qui a débuté en 2014, si vous survivez à vos 74 ans, vous serez alors perdant monétairement dû au fait d’avoir demandé votre rente à 60 ans, au lieu de vos 65 ans.

Vous devez vous demander quel est le capital nécessaire pour compenser le montant de la RRQ pendant le report de ma rente à 65 ans suivant un taux d’actualisation (indexation) de 2 % ? La réponse : 41 795 $.

Si vous avez cette somme, vaudrait-il la peine d’attendre vos 65 ans pour accéder à une rente pleine, fiable, sécuritaire, indexée et à vie ?

En 2019, seulement 1 % des femmes et 6.1% des hommes nouvellement retraités recevaient la rente maximale…

Voici un résumé du régime en quelques lignes.

Le régime est public et obligatoire.

Vous devez cotiser si vous avez 18 ans et plus et déclarez plus de 3 500 $ en revenu ;

En 2020, la cotisation maximale est atteinte lorsque vous déclarez 58 700$ de revenu pour la portion du régime de base

Une augmentation à long terme de 1 % du taux de cotisation est prévue (augmentation étalée sur une période de 5 ans).

Le régime de base remplace actuellement environ 25% des revenus sur lesquels vous avez cotisé si vous demandez votre rente de retraite à 65 ans.

À partir de 2024, un taux de cotisation supplémentaire de 4 % est prévu pour ceux qui gagnent au-delà de 55 900 $, i.e. entre 55 900 $ et 63 700 $.

Le but: Financer le taux de remplacement du revenu qui passera graduellement de 25 % à 33,33 %.

Le montant maximum recevable est de 1 208,26 $ par mois à 65 ans en 2021.

Pour être admissible à la rente de retraite, vous devez être âgé d’au moins 60 ans et avoir suffisamment cotisé au Régime des rentes du Québec.

 

D’entrée de jeu, ne sous-estimez pas votre espérance de vie. Saviez-vous que votre espérance de vie à la naissance chez l’hommes est de 79,9 ans et chez la femme de 84 ans ?

Mais encore plus important, saviez-vous que si vous traversez la barre de vos 65 ans, votre espérance de vie augmente ? En effet, chez l’homme, elle passe à 84,3 ans et chez la femme elle passe à 87,1 ans.

Ainsi donc, supposons une femme qui a débuté sa carrière à l’âge de 23 ans et qui prend sa retraite à 55 ans. Au final, force est de constater qu’elle pourrait passer autant de temps à la retraite (87 – 55 = 32 ans) qu’à sa période de vie active (55 – 23 = 32 ans).

La plupart des experts s’entendent pour dire que bon nombre d’individus devraient attendre jusqu’à 70 ans avant de réclamer leurs rentes du Régime des rentes du Québec (RRQ).

J’aime bien dire qu’en finance, en planification, il n’y a pas de réponse parfaite. C’est souvent du cas par cas. Comme indiqué plus haut, ne sous-estimez pas votre espérance de vie. On a pu être frappé par le décès d’un proche, mais il faut malgré tout rester réaliste. Vous avez 25 % de probabilité d’être encore en vie à 95 ans!

Vous pourriez aussi être porté à vous dire : « on a seulement qu’une vie à vivre et aussi bien en profiter pendant que nous sommes en santé ». En effet, cette affirmation peut faire partie de votre réflexion face à votre prise de décision.

À cela, j’aimerais vous parler ici de votre ennemi numéro 1 en tant que retraité, et j’ai nommé l’inflation. Il s’agit ici de la hausse générale des prix.

Le problème du retraité typique : il fait face à une inflation faible mais constante et seulement certains de ses revenus sont indexés.

Ainsi, Il faut absolument savoir quelle source de revenu est indexée à l’inflation avant de prendre sa retraite.

Vous l’aurez deviné, la Régie des rentes du Québec est indexée à l’inflation. Ne négligez pas cet aspect. Il est primordial dans une planification de retraite. La RRQ est donc un revenu fiable, sécuritaire et indexé.

Là où le bât blesse, est lorsque l’on décide de demander notre rente avant l’âge officiel établi à 65 ans.

      • Le facteur d’ajustement demeurera à 0,5 %par mois pour une personne qui reçoit une rente très faible, mais il atteindra jusqu’à un maximum de 0,6 % pour une personne qui reçoit la rente maximale. (Donc, une diminution variant entre 30 % et 36 %)

Par contre, l’inverse est aussi vrai et voir davantage payant.

      • Si vous avez 65 ans ou plus, la rente sera augmentée de 0,7 % pour chaque mois écoulé depuis votre 65eanniversaire jusqu’à un maximum de 42 % à 70 ans.

Depuis la modification des ces pourcentages qui a débuté en 2014, il est important de savoir que le point mort entre le fait d’avoir attendu vos 65 ans versus avoir demandé votre rente à 60 ans, est passé de 79 ans à 74 ans. Autrement dit, dorénavant, si vous survivez à vos 74 ans, vous serez alors perdant monétairement dû au fait d’avoir demandé votre rente à 60 ans au lieu de vos 65 ans.

La question : Quel est le capital nécessaire pour compenser le montant de la RRQ pendant le report de ma rente à 65 ans suivant un taux d’actualisation (indexation) de   2 % ? La réponse : 41 795 $.

Si vous avez cette somme, n’en vaut-il pas la chandelle d’attendre à vos 65 ans et ainsi vous procurer une pleine rente fiable, sécuritaire, indexée et à vie ?

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Article paru dans La Presse le 27 octobre 2024 écrit par Nicolas Bérubé

J’ai toujours aimé les citations.

Lorsque j’étais adolescent, j’écrivais mes citations préférées au crayon feutre sur les murs de ma chambre afin de les voir chaque jour.

Mon projet était de recouvrir les murs au complet. Heureusement, je me suis fait une blonde avant de devenir un cas trop désespéré. Mon crayon feutre a pris le bord.

Aujourd’hui, je note des citations sur des Post-it, dans un calepin ou dans mon téléphone, mais je n’ai jamais arrêté de les collectionner. Les relire m’aide à mettre des mots sur ce qui est important dans la vie.

Voici quelques-unes de mes meilleures citations sur l’argent et le bonheur.

J’aime cette citation claire de Peter Adeney, auteur du populaire blogue Mr. Money Mustache (que vous devriez lire). Elle en dit plus en 22 mots que des livres de finance de centaines de pages (que personne n’a envie de lire).

Contrairement à la banque et au concessionnaire automobile, Peter Adeney ne banalise pas l’endettement : il sait que contracter une dette, c’est commencer à jeter son salaire par la fenêtre. La réaction logique quand on est endetté n’est pas de louer un chalet ou d’aller au restaurant. C’est d’attaquer sa dette et d’arrêter seulement une fois qu’on l’aura anéantie.

Des dettes sont inévitables dans le cas de l’achat d’une maison et souvent pour les études. Pour le reste, devoir dépenser de l’argent qui ne nous appartient pas pour obtenir un bien ou une expérience est le signe que nous n’avons pas encore les moyens de nous les offrir.

Je passe mes fins de semaine en bordure des terrains de soccer du sud du Québec à crier avec les autres parents de joueurs de l’équipe des choses comme : « Prends ton temps, mais fais ça vite ! », ou encore mon traditionnel (et ironique) « Pas de but, pas de Dairy Queen ! »

Après un match, il arrive que mon fils se mette en colère parce qu’un joueur adverse l’a insulté ou poussé durant la partie. Je lui réponds qu’un joueur de soccer qui ne se fait jamais pousser ou insulter n’est sans doute pas un très bon joueur de soccer. Et aussi que recevoir des insultes est indépendant de sa volonté, mais décider de se mettre en colère ne l’est pas.

On peut désirer passer un match sans être insulté. On peut désirer acheter une maison. On peut désirer qu’il ne pleuve pas le jour de son mariage. Soit. Mais on commet une erreur quand on lie notre bonheur à la réalisation de ce désir. Notre niveau de bonheur est entre nos mains, pas entre celles du marché immobilier ou de l’humidité de l’air. Si ce n’est pas le cas, il est temps de réviser le contrat que l’on a passé avec soi-même.

Parfois, l’argent sort de notre portefeuille à la vitesse d’un TGV. C’est normal. Ça arrive. Mais c’est aussi important dans ces occasions de prendre un pas de recul. L’argent est une ressource précieuse.

La preuve : la banque va nous scruter pratiquement aux rayons X avant de nous en prêter. Elle protège son argent avec des intérêts élevés, et elle bloque l’accès à son coffre-fort avec des murs d’acier. C’est pour ça qu’elle s’enrichit. On devrait avoir le même discernement avec notre argent. Où sont les murs d’acier autour de notre portefeuille ?

Il y a un an, tout le monde parlait d’une récession si évidente qu’on pouvait la toucher. L’inflation était repartie à la hausse. Les marchés boursiers chutaient chaque jour. Des lecteurs me disaient avoir trouvé refuge dans la tendre et douce chaleur maternelle d’un CPG. Ils me parlaient de « chutes boursières prévisibles » à venir.

Où en sommes-nous aujourd’hui ? Ni le Canada, ni les États-Unis, ni l’Europe, ni l’Asie ne sont en récession. L’inflation a chuté. Et un simple fonds indiciel diversifié 60 % actions, 40 % obligations a grimpé de 25 % depuis l’automne dernier, si on inclut le réinvestissement des dividendes.

Pourcentage des analystes qui avaient prédit ça : 0 %.

Tenter d’anticiper les récessions ou les corrections boursières est frustrant et coûteux. Investir régulièrement dans un portefeuille équilibré et diversifié est la meilleure façon de se comporter avec nos placements. Peu importe ce que disent les nouvelles.

Personne n’est aussi impressionné par nos possessions que nous-mêmes. Chercher à envoyer des signaux de richesse a une conséquence prévisible : nous appauvrir.

Saviez-vous que seule une minorité des ménages américains ayant des revenus de plus de 250 000 $ US (345 000 $ CAN) par année choisit de se déplacer dans un véhicule d’une marque de prestige ? La majorité préfère des véhicules de marque Toyota, Honda ou Ford.

Notre vision de la richesse a été conditionnée par les publicitaires et les scénaristes de Hollywood.

Les riches l’ont compris. Vous ?

Ce qui fonctionne au Québec

La semaine dernière, je vous parlais de 10 choses qui fonctionnent au Québec. Votre réaction a été unanime : vous aimez les nouvelles positives, et en voulez davantage. C’est noté.

François, un lecteur, dit avoir passé huit mois dans un village en Afghanistan, il y a quelques années.

« Des choses qui vont bien au Québec, je peux vous en nommer ! », écrit-il.

Voici sa liste :

  • Nous avons l’électricité.

  • Il y a une famille par maison.

  • Nos maisons ont des meubles.

  • Les égouts sont souterrains.

  • Les enfants vont tous à l’école.

  • Il n’y a pas de guerre.

  • Les routes sont asphaltées.

  • Nous avons le service d’urgence 911.

  • Près de 30 % de la population est obèse.

« Ça va tellement bien au Québec que ça en est gênant », conclut-il.

Le problème avec le progrès, c’est qu’on s’y habitue. Comme l’a écrit George Orwell (ma dernière citation) : « Il faut constamment se battre pour voir ce qui se trouve au bout de son nez. »