
et voici leurs conseils :
Accélération des chutes
Lors des crises, les chutes de marché peuvent s’accélérer rapidement. En octobre 2008, plusieurs commentateurs affirmaient qu’on était à quelques jours de voir les banques américaines cesser de recevoir les paies de leurs clients, et de voir les guichets automatiques arrêter de distribuer de l’argent. Cette situation crée une panique généralisée, mais il est crucial de garder son calme et de ne pas céder à la peur.
Règle d’or de Buffett
Buffett explique qu’une règle simple dicte ses achats : « Avoir peur quand les autres sont avides, et être avide quand les autres ont peur. » Cette approche contre-intuitive est essentielle pour tirer parti des opportunités d’investissement qui se présentent en période de crise. Les conseillers d’Actif santé financière soulignent l’importance de cette règle pour guider les décisions de vos investissements en tant que clients.
Raison de la peur
Les gens ont raison d’avoir peur, écrit-il. La peur est une réaction naturelle face à l’incertitude, mais elle ne doit pas dicter nos actions. Au contraire, il est important de rester rationnel et de se concentrer sur les fondamentaux des entreprises dans lesquelles nous investissons.
Imprévisibilité à court terme
Buffett admet : « Je suis incapable de prédire les mouvements à court terme du marché boursier. Je n’ai pas la moindre idée de la hausse ou de la baisse des actions dans un mois ou dans un an. » Cependant, il est probable que le marché augmentera, peut-être de manière substantielle, bien avant que les sentiments ou l’économie ne se redressent. Si vous attendez le chant des rouges-gorges, le printemps sera terminé. Cette perspective à long terme est cruciale pour naviguer les crises.
Faux sentiment de sécurité
Les gens qui n’investissent pas et gardent de l’argent comptant durant la crise, dit-il, ont un faux sentiment de sécurité puisque leurs dollars se déprécient en raison de l’inflation. « Et personne ne sait quand sera le « bon » moment d’entrer dans le marché. » Il est donc essentiel de rester investi et de ne pas céder à la tentation de tout vendre en période de crise.
Chute continue et reprise
Cette année-là, la Bourse a continué de chuter dans les mois qui ont suivi. Une somme de 10 000 $ investie dans les plus grandes sociétés américaines le jour de la publication de la lettre de Buffett ne valait plus que 6400 $ quatre mois plus tard, une baisse de 35 %. Cependant, en mars 2009, les marchés financiers se sont tranquillement mis à remonter. Personne ne le savait à l’époque, mais le S&P 500, principal indice boursier aux États-Unis, était sur le point de vivre la meilleure décennie de croissance de son histoire.
Investissement après 65 ans
Et donc ce n’est pas parce qu’on a dépassé l’âge de 65 ans qu’on devient tout à coup incapable d’avoir des actions dans son portefeuille, et de vivre de la volatilité boursière. Les conseillers d’Actif santé financière encouragent les investisseurs de tous âges à maintenir une allocation en actions adaptée à leur tolérance au risque.
Maintien des investissements
Buffett nous rappelle aussi l’évidence : ce n’est pas parce que tout le monde perd la tête autour de nous que nous devons la perdre également. On peut à la fois s’attendre à ce que l’économie entre en récession, et conserver nos placements et continuer d’investir davantage. Ceux qui ont paniqué ont perdu, tandis que ceux qui ont continué d’investir sont sortis de la crise de 2008 avec une belle somme dans leur portefeuille.
Rendement et inflation
Cela étant dit, un rendement de 5 % quand l’inflation est à 4 %, ce n’est pas le geyser d’enrichissement qu’on pourrait imaginer. Un portefeuille diversifié d’actions canadiennes, américaines et internationales a eu des rendements annuels moyens de 9 % depuis 50 ans, selon les calculs de Justin Bender, de la firme PWL Capital. Remplacer un actif qui a le potentiel de générer 9 % par un actif qui génère 5 %, c’est théoriquement accepter une baisse de rendement de 44 % par année. Ce n’est pas banal. Sacrifier la croissance à long terme pour la sécurité à court terme n’est peut-être pas la solution idéale pour la majorité des investisseurs.
Portefeuille adapté
Enfin, il est crucial de ne pas essayer de synchroniser les marchés, mais plutôt de trouver le portefeuille avec lequel vous êtes capable de vivre, peu importe l’état des marchés. Cette approche permet de rester serein et de traverser les crises sans paniquer. Il est essentiel de maintenir une stratégie d’investissement cohérente et adaptée à ses objectifs et à sa tolérance au risque. En trouvant un portefeuille qui correspond à votre profil d’investisseur, vous pouvez naviguer les hauts et les bas du marché avec plus de confiance et de résilience.