Doit-on accepter de souscrire à une assurance vie offerte par l’institution financière quand on négocie une hypothèque. La réponse courte, c’est non.
Un lecteur écrit: «Lors de l’achat de ma maison, ma banque me propose de prendre une assurance vie et invalidité pour ma conjointe et moi. Je me demande si c’est nécessaire, puisque je travaille pour le gouvernement fédéral et que je dispose d’une telle couverture offerte par mon employeur.»
En fait, ce genre de question, des milliers de consommateurs se la posent dès qu’ils accèdent à la propriété ou qu’ils renouvellent leur hypothèque. Les institutions financières proposent systématiquement cette assurance.
Certains consommateurs paient ainsi en double ou en triple pour leur assurance vie: ils ont déjà une couverture individuelle (auprès d’un assureur privé) et collective (auprès de leur employeur), et le banquier réussit à leur vendre une assurance vie hypothécaire…
Cette dernière doit vous permettre de continuer à faire vos paiements hypothécaires si vous perdez votre emploi, si vous êtes blessé, en invalidité prolongée, gravement malade ou, si vous décédez, de régler votre prêt.
Avant tout, elle n’est pas obligatoire. Mais elle s’ajoute au paiement hypothécaire et peut donc faire grimper votre paiement de 0,25% ou davantage, soit plusieurs milliers de dollars sur 20 ou 25 ans.
Comme pour tout produit d’assurance, la prime est calculée selon l’âge, la condition médicale et divers facteurs comme votre dossier de crédit. Elle est plus facile à obtenir qu’une assurance vie conventionnelle parce que le questionnaire médical est plus sommaire que celui d’un assureur privé et vous n’avez pas à subir d’examen médical.